Archives Concerts Français: Paris 21 Septembre 1974

Set 1:
Bertha
Mexicali Blues
Sugaree
Promised Land
Peggy-O
Me And My Uncle
Eyes Of The World
China Doll


Set 2:
Playin' In The Band
Row Jimmy
Big River
Ship Of Fools
Uncle John's Band
Around And Around
Morning Dew
Sugar Magnolia


Encore:
Casey Jones




article pas tres elogieux sur le forum
https://gratefuldead.forumactif.com/livres-f5/article-concerts-1974-t260.htm

des videos de ce concert circule sur youtube j ai pas verifier , comparer l audio et la video voir si c est veridique.
dans le tape compendium cet enregistrements video n est pas mentionné

L'article de Benoît Feller est très dur mais juste à la fois sur certains points.
Bon, où il exagère fortement c'est quand il titre "La légende ternie" en parlant du Dead de 74.
Moi j'aurais dis cela dans les années 80, mais surtout pas en 74. Il va loin un peu.
Il est très injuste également vas-à-vis des Godchaux (il ne sait d'ailleurs pas écrire leur nom de famille correctement). Pour lui, Donna et Keith ne sont que des vulgaires remplaçants pour nous faire oublier Pigpen. Avant de les descendre, il devrait se rappeler qu'ils étaient là également en 72 lors de ces concerts qu'il avait tellement aimé et adulé...

Par contre, je peux tout à fait comprendre sa déception envers le Dead de cette année là. Il voit le groupe devenir une grosse machine, une marque déposée, qui commence à faire du marchandising, qui se commercialise.
Il est bien fini le temps de Haight Asbury et de la communauté, chaque membres du Dead ayant maintenant leurs maisons et leurs petits studios privées au sous-sol.
C'est le temps également des albums solos. Garcia et Weir s'émancipent, suivent d'autres chemins. Les albums, après "American Beauty", deviennent plus policés, moins expérimentaux et aventureux.
On comprend parfaitement que cela peut dérouter une personne qui a suivit le groupe depuis ses débuts. Surtout s'il s'agit d'un fan de Pigpen comme lui. On le sent très troublé par le fait que le Dead à quasiment laissé de côté les titres Blues lors des concerts post 72.

C'est vraiment super de savoir qu'on connait cette époque...
Pourrait-on avoir photos de l'article et couverture ?... ; ça ne m'a pas choqué (pas plus que de voir Manoeuvre avec un t-shirt du Dead à la Nouvelle Star) ; la bêtise est bien made in france... De toute façon, comme je disais ailleurs, Jerry Garcia était l'anti-star pour Encyclopedia Universalis (très juste article, mais le cd ne fonctionne plus) ; peu importe ce que pensaient des journalistes, on passe outre, bien-sûr.
Etant guitariste (j'en profite : je cherche contacts), ma vision est en parie non-objective, - seuls les talents comptent, et ils sont immenses, que ceux des musiciens de l'époque en question ; et sans J. Garcia, que reste-t-il de nos amours... -
Des CD (une mine, je crois) à découvrir, en rêvant que d'autres rèaliseront l'Unité dans la Musique par l'Humilité comme l'ont fait nos amis de San francisco de cette époque...
Amen.

Captain Trip a écrit:

L'article de Benoît Feller est très dur mais juste à la fois sur certains points.
Bon, où il exagère fortement c'est quand il titre "La légende ternie" en parlant du Dead de 74.
Moi j'aurais dis cela dans les années 80, mais surtout pas en 74. Il va loin un peu.

oui c'est sûr et avec du recul que 74 (et plus) est encore du très bon cru pour le groupe! Wake of the flood, From the Mars Hotel, Blues for Allah & Terrapin Station reste pour moi de très bons albums studio.

Mais dans les pages des magasines de Rock ou les livres sur la musique de l' époque : Wake of the flood marque déjà le pas et les critiques sont en général assez déçu de cet album a sa sortie!

Spooky a écrit:

Captain Trip a écrit:

L'article de Benoît Feller est très dur mais juste à la fois sur certains points.
Bon, où il exagère fortement c'est quand il titre "La légende ternie" en parlant du Dead de 74.
Moi j'aurais dis cela dans les années 80, mais surtout pas en 74. Il va loin un peu.

oui c'est sûr et avec du recul que 74 (et plus) est encore du très bon cru pour le groupe! Wake of the flood, From the Mars Hotel, Blues for Allah & Terrapin Station reste pour moi de très bons albums studio.

Mais dans les pages des magasines de Rock ou les livres sur la musique de l' époque : Wake of the flood marque déjà le pas et les critiques sont en général assez déçu de cet album a sa sortie!

Tout à fait. Et comme je le disais plus haut : '74 représente également une sorte de transition pour le Dead, le passage d'une époque à une autre.
L'optique du groupe devient un peu plus "commerciale" si je puis me permettre que lors des débuts. Comme je l'ai dis on voit apparaitre plusieurs sortes de produits dérivés autour du Dead. Chacun a également également des ambitions personnelles, on sort des albums solos ect... le Dead devient une grosse machine.

Au niveau des concerts également on sent une différence. Fini les Fillmore, Avalon ou Family Dog. Victime de son succès, le Dead doit maintenant jouer dans des stades ou des Arena pleines à craquer. Même si l'ambiance reste "crazy", on perd nettement l'intimité des concerts de 67-70.

Je comprend donc que pour certains qui ont connu cette époque, c'était peut-être la fin d'un mythe.

oui et il faut dire qu'il y a nettement une diminution du "côté" psychédélique dans les concerts a partir de 72-73 ... bon faut dire qu' en album c'est depuis ceux de 1970 que ce côté psyché avait disparu.

Oui, la production est nettement plus "classique" et moins expérimentale qu'à l'époque.
En plus, notre cher Jerry a laissé tomber le LSD pour s'adonner à la cocaïne et à l'héroïne qu'il consommait absolument sans modération le père Garcia.

Je n'ai pas aimé ce concert. J'avais gardé un souvenir formidable de celui donné le 4 mai 72 à Paris, et j'ai été très déçu par ce concert de septembre 74.

J'ai trouvé ce jour-là que le Dead était bien mou. Hormis Playing in the band et peut-être Eyes of the world, pratiquement tout le reste m'a semblé peu convaincant, guère inspiré, et plusieurs titres m'ont paru être joués sur un tempo un peu trop lent.

Le copain avec qui j'étais et moi, nous avons été surpris du bon accueil du public. On s'est demandé s'il s'agissait vraiment du public du Dead ou bien simplement d'un public qui venait voir le grand groupe de San Francisco dont tout le monde parlait.

Je me souviens aussi que, durant la longue improvisation électronique de Phil Lesh et Ned Laggin, les spectateurs se sont mis à siffler et à huer les musiciens. Nous, nous nous demandions si nous n'avions pas alors affaire à un détournement de concert par le groupe Kraftwerk.

Maintenant que je connais de nombreux concerts de cette année-là, je me dis que c'est la première année du Dead où les concerts pouvaient être aussi inégaux. D'excellentes soirées (en mai, en juin, en octobre…), et d'autres très quelconques.

Le Rock'n'Folk d'octobre 74 est en vente sur Ebay :
http://cgi.ebay.fr/ROCK-&-FOLK-93-OCT-74-GRATEFUL-DEAD-ZAPPA-FACES_W0QQitemZ400049314458QQcmdZViewItemQQimsxZ20090513?IMSfp=TL0905131210002r1208

Sinon je suis d'accord avec toi Alain. 1974 est réputée pour être une année contenant de l'énorme comme du bien mou.