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 Chronique : The Warlocks Box (Virginia 8 et 9 octobre 1989)

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AuteurMessage
Alain
Grateful Dead Addict
Alain


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MessageSujet: Chronique : The Warlocks Box (Virginia 8 et 9 octobre 1989)   Chronique : The Warlocks Box (Virginia 8 et 9 octobre 1989) EmptyDim 03 Oct 2010, 01:38

The Warlocks Box. Première écoute.

Deux premières impressions : d'abord, le son est très clair, très agréable, un vrai plaisir ; ensuite, j'aime définitivement le Dead de 1989. Pour moi, cette année représente une sorte de résurrection, car la dernière année qui m'excite vraiment avant 1989 c'est 1977.



Concert du 8 octobre 1989.

Les musiciens jouent réellement ENSEMBLE, et il faut bien reconnaître que ce n'était pas toujours le cas les années précédentes. De plus, Garcia est bien PRÉSENT, ses chorus sont construits, et il n'a l'air ni de s'endormir sur sa guitare ni de penser à autre chose. Bien sûr, on est très proche de Crimson, White & Indigo, et ma seule petite réserve est qu'il est dommage d'avoir sorti ces deux coffrets à quelques mois de distance.

Set 1. Bird song. Grande version ! Chaque musicien donne le meilleur de lui-même. Aucune faiblesse. La jam est puissante. Cette version n'a rien à envier à celle donnée deux mois plus tard et que l'on retrouve dans Without a net.

Set 2. Help on the way > Slipknot ! > Franklin' tower. Après les toute premières notes de Help, on entend le public qui crie sa joie. Il y avait quatre années que le Dead n'avait pas joué cette suite. Slipknot est typiquement le style de morceau qui devient vite de la bouillie si les musiciens ne sont pas vraiment ensemble. Ouf ! à part à un tout petit raté sur la fin de la jam, tout tient bien debout. Et Franklin's est, lui aussi, flamboyant.

Suit Victim of the crime. Je n'aime pas ce titre.

Puis un Eyes of the world enlevé sur un tempo un peu plus rapide que celui de Without a net, et heureusement sans le saxo envahissant de Brandford Marsalis. Mais je garde toujours une nostalgie pour les versions des années 1973 / 1974.

L'enchaînement Space > I need a miracle est, là aussi, très puissant, de la dynamite ! Bob tient une très grande forme et la guitare de Jerry rugit de manière étonnante. Miracle est un peu trop bref à mon goût, mais c'est un véritable plaisir d'entendre le public chanter lui aussi "I NEED A MIRACLE EV'RY DAY".

Morning dew. Durant la première partie chantée, il y a quelques plantages, quelques mesures en trop. Jerry chante toutefois avec passion. Contrairement à ce que dit le livret inclus dans le coffret, ce n'est pas selon moi "un des meilleurs Morning dew" du Dead, le crescendo final eût mérité d'être plus progressif, mais c'est tout de même un bon moment.

Dans l'ensemble, après une première écoute je trouve que c'est un très bon soir, et, cerise sur le gâteau, il se termine par And we bid you goodnight. Je considère que cette chanson est vraiment le plus beau des rappels.



Concert du 9 octobre 1989.

Set 1. Feel like a stranger. On connaît cette version depuis Without a net. La deuxième partie du morceau me transporte littéralement : les voix puissantes, puis les claviers inventifs, les guitares aériennes, la basse énergique. Le concert vient à peine de commencer que je suis déjà à mille lieues de chez moi. Début de concert très prometteur !

Little red rooster. Jerry, Brent, Bob prennent, chacun son tour, un long chorus. Et le ciel se remplit alors d'étincelles et de mirages…

Puis sur Ramble on rose, Jerry chante admirablement, une fois encore. Poignant ! Comme sur beaucoup de titres de ces deux concerts, le tempo est plutôt rapide.

We can run. J'aime beaucoup Brent aux claviers, je l'aime bien en tant que chanteur (écoutez-le improviser sur Blow away le 7 juillet de la même année, dans l'album Crimson, white & indigo !). Mais ses compositions me laissent froid. Pas grave ! je sais que le meilleur est à venir…

À un moment, dans Row Jimmy, le son de la guitare de Jerry rappelle la flûte, grâce au système MIDI. Sur la fin, avec sa basse sautillante Phil donne un petit côté reggae au morceau.

Set 2. Tous les morceaux du set 2 sont enchaînés. Il commence avec Playing in the band. Un début de second set plein de promesses, au tempo rapide. Durant la jam (longue, pour l'époque), de la guitare de Jerry sortent des sons très variés et inhabituels. Jerry joue habilement, et, bien sûr, tout le monde assure avec lui.

Et soudain, sans crier gare, c'est Uncle John's band qui surgit. J'ai toujours apprécié l'association de ces deux morceaux. Malheureusement, cet Uncle me paraît manquer d'énergie et d'intérêt. Dommage !

Mes oreilles sont à nouveau en éveil quand intervient l'enchaînement avec la reprise de Playing. C'est tout à fait délicat. De plus, on a droit au final entier du morceau, ce qui était assez rare à cette époque.

Jaillissent alors de nulle part les fameuses quatre premières notes qui donnent des frissons à tous les Deadheads. Dark star ! La foule des 13 000 spectateurs crie sa joie, puis elle hurle une nouvelle fois quand Jerry commence à chanter, et une fois encore au début de la jam qui suit le premier couplet. Cinq années sans Dark star à aucun concert ! Comme si la sombre étoile avait disparu dans l'immensité de l'univers, sans espoir jamais que sa lumière nous parvienne à nouveau. Pourtant… Pourtant, c'est un vrai Dark star que le Dead nous offre ce soir-là. L'apport des guitares MIDI permet à Jerry, à Bob et au groupe d'explorer des galaxies jusqu'alors inconnues. Les jams sont longues, et chaque note tombe à merveille. Et, encore un miracle !, on a droit au second couplet ! C'est vraiment la soirée des choses rares, des pierres précieuses. On imagine aisément le cœur des étoiles en fusion, l'explosion lente et dramatique des supernovæ, les immensités intergalactiques… avant de se retrouver, par un tour de magie lysergique, au centre du cerveau humain, au centre du Soi, à partir duquel il n'y a en réalité aucune différence entre l'intérieur et l'extérieur…

C'est un très grand Dark star, pas un ersatz comme on aurait pu le craindre. Chapeau, messieurs, et merci ! Il fait partie de mes Dark star préférés, au même titre que ceux du printemps 1969, celui du 13 février 1970 et ceux de 1972, mes grandes références. J'imagine que les Deadheads présents ce soir-là ont pu se dire qu'après Cela ils pouvaient mourir heureux…

Dark star nous émerveille depuis près de vingt minutes quand la dernière jam se fond tout naturellement dans Rhythm devils > Space.

Puis Space débouche sur une nouvelle pépite : une version inattendue de Death don't have no mercy. Le Dead l'avait joué dix jours auparavant, mais la version précédente remontait à près de vingt années ! De grands moments de Live Dead, en ce soir d'automne 1989 ! Une déchirure spatio-temporelle qui produit des miracles… La Mort n'a peut-être aucune pitié, mais Le Mort, lui, est tout amour…

Le morceau est chanté alternativement par Jerry, Bob, Brent et Jerry à nouveau. C'est bourré d'émotion, aussi bien dans les voix que dans le jeu des musiciens. Gigantesque ! Quelques larmes me montent aux yeux… C'est trop beau… Silence…

Peut-être en effet le Dead aurait-il dû arrêter là le concert. Que jouer après cela ? Dear Mr. Fantasy me fait retomber sur terre. Ce titre est mélangé avec le final de Hey Jude, c'est sympa sans plus, surtout après les merveilles qui ont précédé.

Throwing stones et Good lovin' terminent le second set. Plutôt chaudement.

Quel morceau le groupe allait-il pouvoir jouer en rappel après un second set comme celui-ci ? Le Dead décide alors de nous offrir un dernier miracle. Et de manière totalement incroyable, voilà qu'il entame Attics of my life ! Il ne l'avait pas joué depuis dix-sept années ! De plus, ce n'est pas vraiment une chanson faite pour la scène. Le public exprime à nouveau sa joie et sa surprise. Attics est très bien chanté, j'en suis étonné après tant d'années, car c'est un titre difficile pour le chant. Le Dead ne le chante pas a capella mais les instruments restent discrets.

Silence…



Au Mort, avec reconnaissance.


Dernière édition par Alain le Sam 09 Oct 2010, 18:14, édité 3 fois
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MessageSujet: The Warlocks   Chronique : The Warlocks Box (Virginia 8 et 9 octobre 1989) EmptyVen 08 Oct 2010, 14:43

Super CR, Alain !

Tu parles des guitares "MIDI" utilisées par le Dead à cette époque : le terme midi désigne une connection -ou connectique- . cyclops
A propos d'une des guitares de Jerry, on a des rens. intéressants sur : @

http://www.wald-electronics.com/wald-electronics_shop/tiger_preamp_clone.html

(avec ses samples de morceaux cette étonnants...)
On peut aussi trouver une foule de choses en rapport avec Doug IRWIN, qui fabriqua 5 guitares pour Jerry, dont "Wolf" 1 (par rap-
port à Wolf "2" avec laquelle il n'a jamais joué) et "Tiger"...
Ces 2 guitares ont été vendue, pour "la petite histoire", 312000 $
et 1,7 M$ (millions de $) ; on peut en avoir une réplique (très succinte !...) pour 6000 $, ou, encore plus approximative, 1000 $ (ce qui n'est pas donné) ; donc, un business autour de Jerry et du Dead génial (pas pour le fric, pour le fun), pour moi qui ai toujours eu le blues de ne pas partager la musique du Dead chez nous... Neutral

En cliquant toujours sur Doug Irwin, on trouve une floppée de Luthiers et musiciens, et même fabricants de stickers Harley, "Alligator", Tiger", "Rosebud" etc.... , mais ça devient ardu à dénicher
(je parle pour les fanatiques du "look-like" dont j'ai failli faire partie...)
Je vais coller un sticker Harley sur ma Strato, mais chut !...
Au sujet des Warlocks et des guitares midi, "c'est tout pour aujourd'hui"... jocolor
. I love you
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