Citations

on peut en trouver un paquet je pense

"The Grateful Dead are like black licorice: some people really can’t stand black licorice, but people who like black licorice, really really like black licorice.” Jerry Garcia

Le Grateful Dead est comme le reglisse: certaines personnes peuvent vraiment pas supporter le reglisse, mais les gens qui aiment le reglisse, aiment vraiment vraiment le reglisse.

Quelques citations de Jerry tirées d'interviews à travers les années (trouvées dans le livre "L'héritage du Rock'n'Roll" de Daniel Lesueur.

"Ecrire une chanson, c'est comme si je devais me faire arracher une dent. Je n'y prends vraiment aucun plaisir. Je n'ai jamais vraiment eu d'inspiration. D'aussi loin que je me souvienne, seulement deux chansons me sont venues sans peine : Terrapin et Wharf Rat. Deux fois en toute une vie. Je n'ai jamais l'impression d'avoir quelque chose à raconter qui n'ait été déjà écrit."

"Je suis un vrai foutu feignant !"

A Rolling Stone en 1974 :
"Cette année, je ne donne plus d'interviews. Je déteste tous mes disques ! Le Grateful Dead ne fait pas de bons disques."

"L'entreprise Grateful Dead était devenue un véritable fardeau. Il nous fallait revenir à des structures plus modestes, tout simplifier. Notre sono à 450'000 dollars a été bazardée ; nous utilisons maintenant celle que nous prête Bill Graham. Nous sommes également moins nombreux sur la route. Ainsi, nous avons retrouvé le plaisir de jouer ensemble.

A propos de l'album "Terrapin Station" :
"Nos albums précédents étaient trop complexes, trop sophistiqués. Nos fans avaient besoin de les écouter 30 ou 40 fois sur une excellent chaîne stéréo pour percevoir toutes les finesses de l'enregistrement. En effet, chacun de nous sept à droit de cité, et chacun possède ses opinions, ainsi qu'une forte personnalité. En studio, cela nous mène à trop de confusion. Pour éviter cela, il nous fallait un producteur à poigne (Keith Olsen) !"

D'autres citations de Jerry :

"Les gens croient que parce que l'on est musiciens on ne pense tout le temps qu'à la musique. Je veux dire, des fois je pense à la plomberie aussi."

"Je crois que l'un des problèmes du Dead est que nous ne voulons jamais déplaire à notre public. On fait toujours tout pour satisfaire tout le monde. On ne veut pas se mettre les gens à dos et on veut encore et toujours plus de spectateurs."

"Un album studio doit être techniquement irréprochable. Or, lorsque nous achevons un album totalement parfait, sans la moindre planterie, le disque est chiant ! De plus, pour délivrer une bonne version d'un titre en studio, nous devons l'avoir joué sur scène, au préalable, un ou deux ans."

"Nous n'avons pas de managers. Le groupe n'est plus qu'un conglomérat de "directeurs", nous passons notre temps en réunion avec des hommes de loi. Quand on se retrouve sur scène pour jouer, j'ai envie de leur crier : "Putain, mais qu'est-ce que vous faites là, si c'est si pénible pour vous de jouer ensemble ?"

"J'ai très vite été conscient du pouvoir qu'avait un groupe comme le Dead. Je me suis d'ailleurs demandé s'il n'était pas néfaste de continuer à l'entretenir. Par le passé, j'ai fais beaucoup de choses pour saborder le groupe, si vous saviez !"

"Que je le veuille ou non, on m'a pointé du doigt et désigné comme étant le leader. Alors que je ne sais absolument pas où je veux aller !"

Dans une de ses toutes dernières interviews en 1995 :
"Vous savez, on ne le dirait pas, mais je crois que j'ai un caractère plutôt suicidaire. Une part de ma personnalité est très destructrice. C'est d'ailleurs un miracle que je sois encore vivant, car j'ai ingurgité suffisamment de drogues pour pouvoir risquer de mourir chaque jours. Jusqu'à présent, je ne m'étais jamais vraiment préoccupé de mon état de santé, mais, là je sens que la mort commence de me titiller."

Jerry Garcia
1970: A la question : est ce que vous vous voyez comme une sorte de lumière qui guide ?

Putain non, Nous sommes juste musciciens. Sur une bonne soirée notre musique peut etre claire et n effrarait personne et ne blesserait personne

Bill Kreutzmann

Les mots feront de nous des ennemis, mais la musique fera de nous des amoureux*

lovers dans le texte, le sens n est pas le meme que chez nous

D'autres citations de Bill.

Alors qu'il était interviewé dans un bar :
"J'aimerais sincèrement mieux jouer dans un petit bar comme celui-ci et faire un bon concert. On s'amuse beaucoup plus et il y a moins d'attente de la part du public. Cela t'encourage a être différent, à essayer de nouvelles choses. J'aime vraiment jouer avec un public qui est seulement à quelques mètres de moi et pouvoir lui parler."

"Au commencement, on était vraiment une famille soudée, mais maintenant c'est différent. Tu vois, on arrive aux concerts dans des limousines séparées, ce genre de choses. C'est dur de se retrouver avec 6 égos surdimensionnés dans une même pièce."

Quand on lui demandait son rôle au sein du groupe :
"Je suis juste le type qui joue de la batterie."

David Hassinger, producteur des deux premiers albums du Dead :

"En studio c'était très dur avec eux. Aucuns d'eux n'étaient réellement capable de chanter, cela demandait beaucoup de travail. Ils poussaient parfois l'expérimentation un peu trop loin. Ils ne savaient pas vraiment ce qu'ils voulaient. Je crois qu'ils voulaient simplement savoir comme se servir d'un studio."

Joe Strummer des Clash avait déclaré que le meilleur concert qu'il ait vu de sa vie était celui du Grateful Dead au Bickersaw Festival (7 mai 1972).

Je crois qu Elvis Costello a eu aussi une revelation devant un concert de 72

Cyril a écrit:

Je crois qu Elvis Costello a eu aussi une revelation devant un concert de 72

Quelle révélation ?

Dans les anecdotes et citations :

Le professeur de batterie de Bill (qui avait alors 13 ans) lui a conseillé d'abandonner la batterie car, selon lui, il n'avait pas du tout le sens du rythme.
Quelque temps plus tard, il rencontre Aldous Huxley alors en conférence dans son lycée. Ce dernier lui conseil de ne pas écouter son professeur.
On connait la suite.

Jerry à propos de "Cats Under The Stars" :

"Cats Under The Stars est mon favori. J'en suis heureux et satisfait à tout point de vues. Il a tout : une bonne production, de bonnes chansons. C'est aussi l'album sur lequel j'ai le plus travaillé. C'était un peu mon bébé. Je me suis démené plus que sur n'importe quel autre album que j'ai pu enregistrer jusqu'ici. Le fait qu'il se soit incroyablement mal vendu m'a beaucoup affecté personnellement. Depuis, j'ai appris à ne le plus accorder autant d'importance à tout cela."

Jerry sur Robert Hunter :

"Hunter peut écrire quelques mélodies et ce genre de choses, mais il est clairement meilleur parolier que compositeur. Moi c'est plutôt l'inverse, je suis meilleur compositeur que parolier. J'arrive facilement à trouver des mélodies et des arrangements. On était fait pour se compléter."

Sur les concerts dans les stades :

"Je pense que le Dead est plutôt un mauvais groupe de stades. On devrait arrêter de jouer dans ces stadiums gigantesques avant de pouvoir correctement savoir le faire. Le problème c'est que l'on joue trop. Si on veut donner des shows de qualité nous devons être en forme physiquement, ce qui n'est plus le cas à cause de tout ces concerts à la chaîne"

Sur le rôle des médias et des Tapers :

"Les médias alternatifs commencent à devenir importants et viables pour les concerts. Les enregistrements, les vidéos, les bootlegs, ce genre de choses. Ils commencent sérieusement à compter. Contrairement à beaucoup de personnes qui ont peur de cela, je trouve que c'est un moyen extraordinaire pour se faire connaître et se forger un public plus vaste."

Bill dans une interview récente (janvier 2012) pour Rolling Stone sans langue de bois.

"Je ne crois pas que le groupe aurait continué si Jerry serait encore là. Jerry commençait de s'ennuyer avec le Grateful Dead, c'était comme un mariage qui se détériorait et touchait à sa fin. Et les autres membres du groupe voulaient s'exprimer à travers leurs propres groupes, je suis quasiment sure que Jerry aurait très vite quitté le groupe. Cela ne me réjouit pas de dire cela, mais vers la fin on ne le faisait plus que pour l'argent. Jerry, par exemple, avait besoin d'argent pour des choses et d'autres et il continuait que pour cela, c'est triste mais on en était là. C'était un véritable artiste et je peux vous dire qu'il n'était pas du tout heureux de jouer avec le Grateful Dead dans les dernières années. Je sais que le public et les fans m'écoutent et vont me dire "Ce n'est pas vrai", mais s'ils étaient aux derniers concerts entre 91 et 95 ils savent que je ne dis pas n'importe quoi."

Merci pour cette citation, Captain Trip. Ce que dit Bill ne m'étonne pas, je ne connais vraiment aucun bon concert après 1990. Peut-être ceci explique-t-il cela ?

Alain a écrit:

Merci pour cette citation, Captain Trip. Ce que dit Bill ne m'étonne pas, je ne connais vraiment aucun bon concert après 1990. Peut-être ceci explique-t-il cela ?

Exactement. Il faut également ajouter à celui l'état de santé de Jerry qui s'est incroyablement dégradé après 1990. Vers la fin ce n'était plus qu'un zombie sur scène, incapable quasiment de chanter et qui ratait le 90% de ses solos. Vraiment une période glauque dans l'histoire du Dead.

Même si les concerts de cette époque étaient inégaux , j écoute toujours avec beaucoup de plaisir tel ou tel passage de tel ou tel concert .Dans chaque concert on peut ecouter des moments "magiques",musique, notes chants timbres de voix ..... bon j arrête la ça devient... chirurgical !!!

gala a écrit:

... et ça s'entendait.
"Quelle tristesse" !
Ecoutez les années 70 et parlez d'autre chose

Il est certain que durant les dernières années de sa vie, il valait mieux écouter Jerry avec son Band, ou avec Grisman qu'avec le Dead... Je vais faire simple, je compte plus depuis longtemps, mais officiels et/ou non officiels, j'ai plus de 1300 concerts différents du Grateful Dead à la maison... "seulement" une 60' taine concernent la période 91>94...(je n'ai rien de 95...) le dernier étant le 09/09/1994, un bref set acoustique donné au Berkeley Community Theater..;(à la maison quoi...)

La raison majeure de ce parti pris ? Etant la voix de Jerry principalement, et hormis la brève période avec Bruce Hornsby, je suis pas un grand fan du "son" général du groupe, durant ces dernières années..., mais c'est pas grave...Y'A TELLEMENT DE TRUCS ENORMES AVANT...

Aldo2Bordeaux a écrit:

...Y'A TELLEMENT DE TRUCS ENORMES AVANT...

...et chez d'autres cousins : ce truc, la musique est sensé lier les gens, dans les salles, les stadiums, bien que... ; la ViVRE.

En parler ou écrire dessus m'a toujours laissé sceptique : regardez Philippe Manoeuvre !
Au passage, étant musicienne aussi, je n'écoute pas "à m'en gaver" (au premier sens du terme : "jusqu'à l'ivresse") : alors je suis sélective et critique comme si j'avais... à écrire un CR ! Décidément, c'est un cercle (de plaisirs)

PS : les "cousins" ? - Hot Tuna... (2 papys qui sont restés incroyablement bons ! -

100% d'accord au sujet de P.Manoeuvre..., également au sujet des "relatives" (cousins, cousines...)
have a Grateful Day

Pas une citation, mais plutôt une anecdote au sujet du concert du 29 octobre 1977 à De Kabl, Illinois :

L'organisation du concert a été prise en main par l'association étudiante de la ville. Ces derniers géraient également la vente des tickets et avaient fixé le prix à 12.50$.
Le 28, le jour avant le concert, le Dead et toute l'équipe arrivent en ville pour installer la salle. Quand le groupe se dirige vers la salle, pour la soundcheck, ils tombent sur les affiches du concerts et sont révoltés par le prix des tickets. Ils fixent alors un ultimatum aux étudiants organisateurs : les prix des tickets doivent être à 7.50$ sinon ils ne joueront pas. La billeterie a dut réouvrir dans l'après-midi et a remboursé 5$ à tous ceux qui avaient achetés les billets 12.50. Le Dead a finalement joué.
Ce concert est également réputé pour être un des où le Dead joua au niveau sonore le plus élevé.

Captain Trip a écrit:

Pas une citation, mais plutôt une anecdote au sujet du concert du 29 octobre 1977 à De Kabl, Illinois :

L'organisation du concert a été prise en main par l'association étudiante de la ville. Ces derniers géraient également la vente des tickets et avaient fixé le prix à 12.50$.
Le 28, le jour avant le concert, le Dead et toute l'équipe arrivent en ville pour installer la salle. Quand le groupe se dirige vers la salle, pour la soundcheck, ils tombent sur les affiches du concerts et sont révoltés par le prix des tickets. Ils fixent alors un ultimatum aux étudiants organisateurs : les prix des tickets doivent être à 7.50$ sinon ils ne joueront pas. La billeterie a dut réouvrir dans l'après-midi et a remboursé 5$ à tous ceux qui avaient achetés les billets 12.50. Le Dead a finalement joué.
Ce concert est également réputé pour être un des où le Dead joua au niveau sonore le plus élevé.

Superbe anecdote Captain

Une autre anecdote, situé pendant les concerts de fin d'années du 27 au 31 décembre 1990 au Oakland Coliseum.

Jerry a fait un immense caprice car, au lieu d'aller à l'importante soudcheck du premier show, il voulait absolument aller voir le 3 volet du "Parrain" de Coppola qui venait de sortir.
Il y est finalement allé, plantant tout le monde à la dernière minute pour la répète. Cette anecdote a été rapporté par des Roadies qui ont laissés entendre que Jerry était bien "High" ce jour là.

" Il n'existe aucun moyen de mesurer sa grandeur ou son importance en tant que personne ou que musicien... Il était aussi grand que cela, bien plus qu'un musicien superbe à l'oreille et à la dextérité étonnantes. Il est l'esprit incarné de tout ce que peut être le coeur profond de Muddy River Country et qui hurle aux étoiles. Il n'avait en vérité aucun égal."

Message de Bob Dylan adressé à la presse à la mort de Jerry.

Une anecdote que j'ai lu sur les concert à Alpine Valley du 17 au 19 juillet 1989 :

Il parait qu'après la série des 3 concerts de juillet, les Deadheads ont laissé un merdier (désolé du terme mais c'est le plus explicite) infernal en quittant le site. Des tonnes de bouteilles, des déchets, sacs plastiques, tentes et même des carcasses de voitures ! Une vraie porcherie selon des témoins. Il y eu également un nombre de bads trips plus élevés que d'habitude. Le résultat fut que le Dead se vit refuser le droit de venir à nouveau jouer sur le site par les responsables (alors qu'il y a déjà joué 17 fois par le passé).
Il parait que l'affaire a fait grand bruit à l'époque et aurait refroidit certains d'accueillir le groupe.