Grateful Dead - Skull & Roses (1971)

Skull & Roses... Skull Fuck...



Face 1
1."Bertha" (Jerry Garcia, Robert Hunter) – 5:27
2."Mama Tried" (Merle Haggard) – 2:42
3."Big Railroad Blues" (Noah Lewis) – 3:34
4."Playing in the Band" (Bob Weir, Hunter) – 4:39

Face 2
5."The Other One" (Bill Kreutzmann, Weir) – 18:05

Face 3
6."Me and My Uncle" (John Phillips) – 3:06
7."Big Boss Man" (Al Smith, Luther Dixon) – 5:12
8."Me and Bobby McGee" (Kris Kristofferson, Fred Foster) – 5:43
9."Johnny B. Goode" (Chuck Berry) – 3:42

Face 4
10."Wharf Rat" (Garcia, Hunter) – 8:31
11."Not Fade Away" (Buddy Holly, Norman Petty) / "Goin' Down The Road Feeling Bad" (traditional) – 9:14



Réédition 2001 / 2003
1."Bertha" (Garcia, Hunter) – 5:40
2."Mama Tried" (Haggard) – 2:42
3."Big Railroad Blues" (Lewis) – 3:33
4."Playing in the Band" (Weir, Hunter) – 4:30
5."The Other One" (Kreutzmann, Weir) – 18:03
6."Me and My Uncle" (Phillips) – 3:03
7."Big Boss Man" (Smith, Dixon) – 5:11
8."Me and Bobby McGee" (Kristofferson, Foster) – 5:43
9."Johnny B. Goode" (Berry) – 3:41
10."Wharf Rat" (Garcia, Hunter) – 8:31
11."Not Fade Away" (Holly, Petty) / "Goin' Down The Road Feeling Bad" (traditional) – 9:12

Bonus
12."Oh, Boy!" (Sonny West, Bill Tilghman, Petty) – 2:50
13."I'm a Hog for You" (Jerry Leiber, Mike Stoller) – 4:08
14.Grateful Dead radio spot – 1:00



Jerry Garcia – lead guitar, vocals
Bob Weir – rhythm guitar, vocals
Phil Lesh – bass guitar, vocals
Bill Kreutzmann – drums
Ron "Pigpen" McKernan – organ, harmonica, vocals

Guest
Merl Saunders – organ on "Bertha", Playing in the Band", and "Wharf Rat"



Paru le 24 novembre 1971
Enregistré entre mars et avril 1971
Durée 70:12 min
Edité par Warner Bros.
Produit par Grateful Dead.



Cette pépite est le second album live du Grateful Dead. Officiellement l'album n'a pas de nom. Juste Grateful Dead. Mais tout le monde l'appelle Skull & Roses (reférence à la pochette) ou Skull Fuck, titre souhaité par le groupe mais refusé par Warner de peur de voir des ventes faibles en raison d'un non stockage.

Le logo resté célèbre provient d'une illustration en noir et blanc du livre d'Omar Khayyam "La Rubaiyat". Y ajoutant couleur et lettrage.


.


Les enregistrements sont en majorités tirés du run d'avril (25 au 29) au Fillmore East. A l'intérieur nous pouvons trouver le premier appel envers les deadheads à se faire connaître.



C'est un live totalement différent du 1er. Là où le Live/Dead était un hymne à l'improvisation, nous avons ici un live qui reflète très bien les 2 derniers albums studios du groupe. Nous avons des chansons. Joué sur un rythme très entraînant (la légende dit qu'il testait assidûment la cocaïne). 3 morceaux inédits figurent à la setlist. Bertha, Playin' in the Band et Wharf Rat. Ce sont les seuls morceaux à avoir bénéficier d'overdubs studio notamment orgue, joués pour l'occasion par Merl Saunders. Ces 3 morceaux resteront jusqu'au bout des classiques très souvent interpretés du groupe.



La seule envolée jamesque se résume au morceau "The Other Ones" entrecoupé par un solo hyper interessant, flamboyant de Bill Kreutzman à la batterie. Mais très vite nous revenons à des chansons. Le groupe interprète de fort belle façon des covers de blues, des trad. et du R&B. On retrouve "Mama Tried" de Merle Haggard, "Me and Bobby McGee" de Kris Kristofferson, "Me and My Uncle" de John Phillips, "Johnny B. Goode" de Berry, "Not Fade Away" de Buddy Holly et le classique "Big Boss Man" de Reed et Dixon. Nous avons droit à un autre titre de Holly en bonus avec "Oh Boy".



Jerry est très affuté nous délivrant des solis bien sentis sur l'ensemble de l'opus. Phil Lesh montre encore que c'est un des meilleurs à la basse. Jamais il ne joue une rythmique. C'est réellement le deuxième soliste du combo après Jerry. Si vous êtes allergique aux jams et longues improvisations, c'est un album qui pourraît vous cueillir. Beaucoup plus accessible que Live/Dead. C'est un live sans faux pas beaucoup plus balisé que le précédent.



J'aime beaucoup cette album. Peut-être mon live "traditionnel" préféré. Très certainement. En tous cas il m'accompagne très souvent au casque, en voiture et à la maison. C'est un live plus concis, plus direct.

Un autre must have??? Oh oui...

j adore ce disque , un des premier que j ai entendu , la pochette immense en ouvrant le LP c est quelque chose.
L important est en effet le message au deadhead , connaitre et savoir combien de fans ils avait .
c etait deja le debut d une belle histoire entre le groupe et son public. avec une existence courte a l epoque le groupe sort deja son 2 eme live.
c est le premier disque d or du dead aussi

Encore un super post, Vincent !

Je ne connaissais pas l'histoire de l'image de la pochette. Ca a toujours été ma pochette préférée, ceci étant probablement dû au fait que Skull And Roses a été mon premier album du Dead.

http://www2.gibson.com/News-Lifestyle/Features/en-us/2012-record-store-day-holiday-gift-guide-1203-2012.aspx?utm_source=iContact&utm_medium=email&utm_campaign=Gibson%20Guitar%20Corp.&utm_content=Editorial+eblast+-+December+4%2C+2012

Où l'on apprend que le dead n'est pas un groupe "mineur" ni oublié...

Aldo2Bordeaux a écrit:

Who Are U ?
Where Are U ?
How Are U ?

- Je ne comprends pas "ça" là :
Est-ce "qu'on" peut être plus clair et plus "sympa" ?

Je ne poste pas parce que je suis nul en informatique ; mais ce que je mets, des poèmes, avec le risque de me les faire spolier, je le faisais de bon coeur.
Et j'aime beaucoup Alain et Captain Trip avec qui j'ai des "aromes crochus" de concerts et autres.
Désolé de créer la zizanie !
Mais "en remuant le fond de la bouteille, ça donne du goût"...

Chris
Juste une info explicative

- " Avant même d'avoir enregistré leur premier album, Grateful Dead avait des fans inconditionnels. Le groupe les avaient acquis lors des concerts gratuits réalisés en 19652. À la fin des années 60, ils devinrent plus nombreux et ont commencé à suivre le groupe lors de ses tournées. Les Deadhead ont développé leur propre culture3et leur propre argot.

Ce phénomène a été décrit pour la première fois dans Village Voice par le critique musical Robert Christgau en 1971.

Le terme est apparu la première fois dans la copie sur la couverture de l'album Grateful Dead, sorti en 1971. sur lesquels il est écrit :

DEAD FREAKS UNITE: Who are you? Where are you? How are you?
Send us your name and address and we'll keep you informed.
Dead Heads, P.O. Box 1065, San Rafael, CA 94901.

Eileen Law, un ami de longue date du groupe, a été responsable de la liste de expédition et l'édition du bulletin Dead Heads. On estime qu'à la fin de 1971, le groupe avait reçu environ 350 lettres, mais ce nombre a augmenté considérablement au cours des années. 25 bulletins ont été édités entre octobre de 1971 et le février 1980. Après cette date, l'almanach Grateful Dead l'a remplacé pour être abandonné en faveur du site


[quote="chris chalmers"]

Aldo2Bordeaux a écrit:

Who Are U ?
Where Are U ?
How Are U ?

- Je ne comprends pas "ça" là :
Est-ce "qu'on" peut être plus clair et plus "sympa" ?

MERCI à Toi, Frère de l'Ere Hip de ce Temps Béni :

1 / un dessin vaut mieux qu'un grand discours ;

2 / de l'explication vient la Lumière (Flash couleur "Orange Sunshine",
on voit le genre... !)


[i]J'espère que queques uns des "frères" panseront leurs bobos
provoqués par moi, humble manant et troubadour égaré dans l'ère
informatique et virtuelle, où les bugs se ramassent à la pelle,
... et les chagrins aussi...

J avais compris le jeu de mot d Aldo et visiblement pas pour chris qui a demarré au quart de tour ....

Pour en revenir au sujet, je n'ai malheureusement toujours pas changé d'avis sur "Skull & Roses". Cela reste, des live officiels de la période 1967-1972, celui qui j'écoute le moins. Malgré les années, je n'ai jamais réussis à accrocher totalement à ce disque, même s'il est considéré par l'ensemble des Deaheads comme une des plus grandes perles du groupe. Ils y en a même qui le préfèrent à "Live/Dead", c'est dire le côté mythique de l'objet. Cela vient aussi peut être du fait que je ne suis pas un grand admirateur des concerts de l'année 1971.
J'ai toujours eu l'impression que cet album était décousu, sans grandes cohérences entre les titres un peu assemblé à la va vite (j'attends les MP d'insultes ahah).
Mais je me fais surement des idées, je devrais le réécouter (cela fait au moins 3-4 ans que je ne l'ai plus fait).

sans grandes cohérences entre les titres un peu assemblé à la va vite (j'attends les MP d'insultes ahah).

Hi Cap si tel est le cas j espère que tu nous en feras part!

vincent a écrit:

Très étrange cette guitare de Jerry. C'est censé être une customisation d'Alembic, mais le manche est clairement celui d'une Gibson. Il ne l'aurait utilisé que pendant 1 mois avant de ne plus y toucher. On reconnait bien là notre Jerry en quête de perfection absolue, qui claque des sommes colossales dans des customisations en tout genre.

Captain Trip a écrit:

Pour en revenir au sujet, je n'ai malheureusement toujours pas changé d'avis sur "Skull & Roses". Cela reste, des live officiels de la période 1967-1972, celui qui j'écoute le moins. Malgré les années, je n'ai jamais réussis à accrocher totalement à ce disque, même s'il est considéré par l'ensemble des Deaheads comme une des plus grandes perles du groupe. Ils y en a même qui le préfèrent à "Live/Dead", c'est dire le côté mythique de l'objet. Cela vient aussi peut être du fait que je ne suis pas un grand admirateur des concerts de l'année 1971.
J'ai toujours eu l'impression que cet album était décousu, sans grandes cohérences entre les titres un peu assemblé à la va vite (j'attends les MP d'insultes ahah).
Mais je me fais surement des idées, je devrais le réécouter (cela fait au moins 3-4 ans que je ne l'ai plus fait).

Pour moi aussi, Skull & Roses est un album culte. Musicalement parlant, ça ne vaut pas Live Dead selon moi, mais c'est le premier album du Dead que j'ai connu (j'avais vu le Dead sur scène en mai 72, sans connaitre leur musique auparavant, puis j'avais acheté dans la foulée ce double live).

Que l'album soit décousu et sans grande cohérence entre les titres, je suis d'accord avec toi, Captain. Mais rien que pour la version de The Other One et celle de Not Fade Away > Goin' Down The Road Feeling Bad, je le réécoute volontiers, de temps en temps. Ça me rappelle des souvenirs… Faut dire que lorsque je l'ai acheté j'étais en vacances en Bretagne, et que ma première écoute a été… lysergique… Ça marque un homme !

cette guitare est effectivement une des toutes premières guitares "crafté" par Doug Irwing..., il confiera a Jerry sont 1er modele (surnommée Eagle - Serial Nbr 0001) quelques temps après. En 1973 lorsque Jerry recevra enfin la 1ere mouture de "Woolfy", il fera cadeau de "Eagle" à Ram Rod...
Anyway, pour ce qui est de cette superbe photo, c'est vraiment une des seules images que je connaisse de Jerry avec cette guitare....

pour les mots en anglais, posté plus haut par mézigue, désolé j'avais pas vu toute la littérature qui en a découlé....??

Non j'ai écrit çà parce que j'Aimais bien c'est mots, et la manière dont le groupe avait "collé" çà sur la pochette...c'est tout...
Si j'avais eu l'age de lire çà à l'époque je suis sur que j'aurai écrit...., mais j'étais trop petit...lol

Une photo qui a l'air prise le même jour (le nom du fichier porte la date du 18 mars 1971, et celui de la photo postée par Vincent celle du 12 avril, mais tout porte à croire qu'il s'agit du même jour selon moi) :

absolument je penche fortement pour le meme jour de prise de vue...mais je ne sais pas si c'est Mars Ou Avril..71.

j ai des dates
21 mars 71




et j ai 4 photos de cette serie noté comme d avril 71 au mahattan center ou le groupe joua les 4, 5 et 6

Merci pour toutes ces images de 1971 !!!! je vais m'en servir pour faire et refaire certaines pochettes de cette époque....c'est une mine d'or pour moi
Alors un grand merci..., je dois avouer avoir un bon paquet de pics du groupe et de jerry, mais je ne connaissais pas celles ci....
Aldo

le Manhattan Center c'est la "Petite" salle du Madison Square Garden....Ces Concerts de début avril 1971 sont énormes !!!

Merci pour les photos, elles confirment également qu'il s'agit bien d'un manche Gibson. Les deux micros ont également l'air d'être des humbuckers de SG ou Les Paul. C'est apparemment un hybride.

Sur la photo en couleur, Pigpen joue sur un orgue où il a été peint "The Messenger's". Il me semble que c'est le nom d'un autre groupe, ce qui voudrait dire qu'ils se sont prêtés l'orgue.

je crois que le seul qui pourrait savoir...c'est Doug Irwin himself...., mais rien n'empeche u'il ai "collé" un manche Gibson sur une caisse de sa conception....
quand à l'orgue je ne connais pas d'autres images de pigpen avec ce même instrument....les rares qui existent semblent avoir été prise lors du ou des mêmes concerts... à NYC...
Peut être s'agissait t'il d'un matériel "prété" ou "loué" ... Don't Know...