Infrared Roses

Je me suis réécouté cet "album" hier soir et je l'ai un peu redécouvert. Je l'avais acheté à sa sortie et je n'étais pas super emballé par le concept : un album uniquement constitué des impros de 2nd set. Les longues impros (type Space ou Jam) ne sont pas toujours les moments que je préfère, avec parfois des instants où ils partent je-ne-sais-où et où j'ai l'impression qu'ils nous ont un peu oublié (eh les gars on est là!).
Donc une petite appréhension. Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à cette vieille blague de Deadhead : que dit un Deadhead quand il est à cours de dope et qu'il émerge de son trip ? "Putain, c'est quoi cette musique immonde!!!".
Eh ben je l'ai bien aimé moi cet album, et j'avais rien pris.

Alors là, voila un album bien spécial du groupe, sorti 2 ans après un album bien plus commercial "Built to Last"

Des titres composés surtout par les batteurs Kreutzman et Hart, musique(impro) instrumental, presque du psychédélique très moderne teinté Jazzy, mais rien avoir avec les albums fin 60, la guitare n'est pas très présente, le son est très bon!

Album difficile a écouter pour ma part et difficilement classable dans leur discographie, je dirai presque plutôt un album solo des deux batteurs

Je viens de ressortir, enfouis dans leurs étagères, Infrared Roses et Grayfolded. Oh ! il y avait bien dix ans, sinon plus, que je ne les avais pas écoutés. C'est le livre de Steven Jezo-Vannier qui m'a donné l'idée de voir ce que ces deux albums donnaient et si ça valait le coup de les garder.

Et j'ai été agréablement surpris, surtout par le travail de John Oswald sur Grayfolded. Celui-là, je le réécouterai volontiers ; Infrared Roses, c'est moins évident.

Un texte intéressant à lire sur Grayfolded : Guts of darkness.