livres en français ?

Je viens de lire le bouquin d'Alain Dister. Je confirme ce que beaucoup disent ici : je n'y ai pas appris grand chose. Mais il est vrai qu'en termes de livres en français sur le Dead on n'a guère le choix ; c'est pourquoi je trouve que ce bouquin a au moins le mérite d'exister.

Le seul endroit où l'on a pu lire des trucs c'était dans rock&Folk, dans les années folles !... Sous la pume des Vassal, Feller, Dister, Paringaux, Alessandrini ; et sur Actuel, il y eut 1 N° Spécial G.Dead, mais cela parlait de la contre-culture... A mon humble avis, écouter la musique est l'essence de leurs êtres, qu'ils soient parmi nous ou pas.
Jje connais un certain guitariste dont sa femme disait :
- Quand J. n'a pas ses guitares, il est ronchon, ... impossible à vivre !
J'ai vu un bouquin, "The Dead Book" à Miami en 83 et je ne l'ai pas acheté. Je l'ai regretté longtemps, bien qu'il fût en anglais ; de toute façon, chercher à savoir un peu plus sur les guitares de Jerry (et de Bob & Phil, car c'étaient et ce sont les mêmes fournisseurs : Modulus Graphite, Alembic, etc....) amène plein d'anecdoctes étonnantes, comme je le disais suite au CR d'Alain sur las Warlocks... Une boîte a babriqué un ampli et des effets spéciaux pour la perdal-steel, sur la demande de Jerry : il faut 6 mois, et sur commande, prix corrects, et cetera ! Je trouve ça génial ; je suis facilement barré "hors-sujet" avec ce groupe !!!
La peinture de Jerry, les cravates ! ; les sangles pour guitares, les guitares... Bill Clinton a dit son mot lors de sa mort ; untel aussi, et cetare (facebook) ;
Jerry était l'anti-star : cela veut dire qu'il était comme vous et moi (à part à la guitare !). Il était si joyeux de vivre : sur Egypt 78 (le dvd), cela se voit, ils jouent si cool et sont vraiment relax ; la frime n'a pas lieu d'être ! Je me répéète, mais leur exemple de musiciens nous inspire : restons nous-mêmes : j'ai sacrifié ma vie à travailler 22 ans dans des parkings, tous les jours, je flippais de ne pouvoir jouer de la guitare. Maintenant, je peux... et je le fais très peu !
Regardez les gens de Buena Vista Social Club : ils étaient eboueurs ou cireurs de chaussures pour nourrir leur famille, puis Ry Cooder est ariivé, le disque est paru, le film, et... ils sont MORTS !
Mais la musique est si belle !!!
Enfin, that's the way it is... Il faut être soi-même, se trouver, ÊTRE...
Sur ces bonnes paroles, bonsoir à tous et à chacun.
... Ah, oui :
"Ringolevio" d'Emmett Grogan, j'en parle régulièrement, on peut le trouver : c'est un monument de la littérature Beat (pour moi; et pour Tonton...)
à+

Nous ne faisons pas de la musique pour la gloire, pour les albums cultes, ou pour l'argent....
Nous sommes musiciens, pour l'âme, l'envie de jouer, l'envie de partager, de composer et de jouer live ! Nous ne sommes rien d'autres !
Nous évoluons parmis les notes, les octaves et les temps ! Nous sommes des passionnés !
Et nos *models" Jerry et Pete furent et sont de même ! Jouons avec et pour nos tripes !

]cite

(posté par un membre il y a 1 certain temps)

bonjour,

je possède trois livres intéressants mais tous en anglais :

The Dead Book A social history of the Grateful Dead par Hank Harrison paru au début des années 70 je l'avais acheté chez Givaudan à Paris. Il contient un flexidisc ou on entend Neal Cassidy (héros de Sur la route de Kerouac) qui rap (c'est ce qui est écrit sur le disc) avec en fond sonore (très mauvais) le Dead. Le tout enregistré en Septembre 67 à l'époque des Merry pransters.
A propos lisez Acid Test de Tom Wolf où il est question du Dead (ou des Warlocks) et des concerts organisés par les Merry Pranksters et l'auteur de Vol au dessus d'un nid de coucou (son nom m'échappe là).

Grateful dead / The music never stopped par Blair Jackson paru en 1983. Livre assez bien documenté, des photos noir et blanc et un "Family Tree" dépliable au milieu du livre. Avec une disco intéressante et des commentaires pour chaque LP.

Et enfin un livre qui parle du Dead et de tous les groupes de SF de 65 à 68 intitulé San Francisco Nights Psychedelic Music trip 1965/1968 par Gene Sculatti et davin Seay paru à Londres en 1985.r[

chris chalmers a écrit:

]cite
l'auteur de Vol au dessus d'un nid de coucou (son nom m'échappe là).

Ken Kesey.

Bonjour,

je conseille un livre en français paru sur cette époque:

San Francisco 1965-1970 les années pychédéliques de Barney Hoskyns chez Castor Music .

Bonne lecture

"Grateful Dead", c'est tout bonnement le titre d'un livre EN FRANÇAIS qui vient de sortir aux éditions Le Mot et le Reste. Il est écrit par Steven JEZO-VANNIER, présenté comme "spécialiste de la contre-culture et de l’univers rock".

Je ne sais pas ce qu'il vaut. Je viens de le commander.

Belle trouvaille Alain  !

Je vais surveiller ma bibliotheque

Ça y est ! J'ai reçu le bouquin de Steven Jezo-Vannier aujourd'hui.

des photos ou pas ?

Non, que du texte et la reproduction en petit format de pochettes d'albums.

un probleme de droits je pense pour un petit auteur

Tu as probablement raison.

J'ai, très vite, parcouru le livre. Je ne vais pas le lire très bientôt, ayant déjà d'autres bouquins qui sont en attente. J'ai l'impression que, contrairement au livre d'Alain Dister, ce livre-là est très factuel. Moi qui connais si mal l'histoire du Dead, j'espère y apprendre des choses intéressantes.

Je viens de lire le livre "Grateful Dead" aux éditions "Le Mot et Le Reste" : je l'ai trouvé très bon! Il est en effet très factuel, et suit un ordre purement chronologique, mais il a l'avantage de terminer l'histoire du groupe en 2012, en parlant notamment des différents combos formés par les membres. Toute l'histoire du groupe est passée en revue, et il devient de fait un incontournable pour tout francophone désirant connaitre l'histoire complète du groupe. Il est relativement bien écrit (mais moins bien que celui sur Bill Graham), et s'attache plus aux musiciens et à la vie du groupe qu'à la musique.
Mais j'y ai appris une foule de choses (en supposant bien entendu qu'elles soient vraies...), notamment pour la période postérieure à 1980. Bref, c'est du bon!

Je viens de terminer la lecture du bouquin. Je ne vais pas répéter ce qu'en a écrit Garcia44, mais je suis tout à fait d'accord avec lui. Pour un Dead head aussi nul en anglais que je le suis, ce livre est effectivement indispensable. Je pense écrire aux éditions Le Mot et le Reste pour remercier l'auteur.

Sur un autre sujet les propos d'Alain

Alain a écrit:

Je me souviens de m'être un peu ennuyé à la lecture de son livre sur le Dead. Après un début où j'apprenais des choses, au bout d'un moment j'ai eu ce sentiment de ne lire, durant des pages et des pages, que des faits sur les tournées et les disques.

Je viens de finir ce livre.
On peut tout d abord se feliciter d avoir un ouvrage qui tient la route avec beaucoup d infos et une bio correcte du groupe en francais.

J ai lu 2 fois le livre de Mc nally qui regorge de details , + le fait que je me renseigne sur le groupe depuis 10 ans je n y ai pas appris beaucoup de choses mais je m y attendais un peu.

C est plutot bien ecrit , peut etre quelques coquilles , mais rien d important.

Par contre je trouve le livre tres proche a celui de mc nally dans sa chronologie , vous me direz c est une bio c 'est normal, je m explique , les 2 livres se deroule pareil , les debuts tres detaillés , le 2/3 des livres vont jusqu en 72 et la suite est considerablement allégé. On ne peut pas dire que c est une copie , mais bon ca se ressemble beaucoup.

Enfin sur ce que dit Alain et c est le plus dur à écrire c est tout simplement de crire la musique. Si quelqu un n ayant jamais écouté le groupe , lit ce livre , je me demande si il sera capable d avoir une idée du style de musique du groupe ( c est vrai le groupe a fait de tout ) , la bio oui , les liens et infos en notes a chaque page pourquoi pas mais ca manque pour moi de description musicale pure

Cyril a écrit:

(…)
Enfin sur ce que dit Alain et c est le plus dur à écrire c est tout simplement de crire la musique. Si quelqu un n ayant jamais écouté le groupe , lit ce livre , je me demande si il sera capable  d avoir une idée du style de musique du groupe ( c est vrai le groupe a fait de tout ) , la bio oui , les liens et infos en notes a chaque page  pourquoi pas mais ca manque pour moi de description musicale  pure

Peut-être faut-il pratiquer soi-même la musique pour pouvoir en parler vraiment et faire des « descriptions musicales » ? Combien de fois ai-je dû me répéter, quand j'ai tenté de faire une chronique des concerts de la tournée européenne de 1972 ! Toi-même, Cyril, tu as écrit, dans le fil consacré au concert du 8 mai 1977, que tu finissais par manquer de vocabulaire.

Par ailleurs, j'ai peut-être été un peu sévère quand je disais que je m'étais ennuyé à la lecture du livre de Jezo-Vannier. Toute la première partie du bouquin m'a appris plein de choses, c'est vrai, mais ensuite, au fil des pages, mon intérêt a faibli. Ne connaissant pas l'anglais, je n'ai pas lu le bouquin de McNally (que je possède, pourtant, c'est mon côté deadhead fétichiste ). Et je suis un peu troublé par ce que tu dis de la ressemblance entre les deux livres.

Cyril a écrit:

Par contre je trouve le livre tres proche a celui de mc nally dans sa chronologie , vous me direz c est une bio c 'est normal, je m explique , les 2 livres  se deroule pareil , les debuts tres detaillés , le 2/3 des livres vont jusqu en 72 et la suite est considerablement allégé. On ne peut pas dire que c est une copie , mais bon ca se ressemble beaucoup.

C'est (malheureusement) régulièrement le cas dans un bon nombres de livres biographiques. Toutes les biographies sur Dylan qui développent énormément des débuts à l'accident de moto en 1966 alors que le bonhomme a 50 ans de carrière et autant d'albums derrière lui, les livres sur les Who qui s'étalent sur les années Keith Moon mais expédient vite le reste (ce n'était que des exemples pour illustrer la méthode).
Pour le Dead, c'est évidemment les années héroïques de la période des albums Warner, les années Summer Of Love et Pigpen, qui sont régulièrement mise en avant dans les biographies (bien que souvent le rôle et l'influence de Pigpen sur les premières années du groupe soient peu abordés dedans).
C'est clair qu'il y a de la matière, c'est la période où (là encore cela reste mon opinion) le groupe a sortit ses meilleurs albums studios. C'était le temps des expérimentations, de la créativité débordante, parfois trop. En quatre ans, ils sont passé du premier album à "American Beauty", l'évolution est énorme. Et puis c'est toute une époque, les concerts au Fillmore, Monterey, Woodstock. La tournée européenne, sommet à mon sens de la première période du Dead.
J'ai souvent radoté cette histoire ici, je m'en excuse, mais Jerry n'a cessé de rappeler que 1974 fut une année charnière pour le groupe. L'année où ils ont commencé de devenir "une grosse machine", les concerts dans les stades, le Wall Of Sound, les dizaines et dizaines de personnes sur la route, les problèmes internes et les prises de bec, l'aventure Grateful Dead Records qui a finit en eau de boudin. C'est paradoxal, mais c'est quand ils ont été totalement indépendant en studio qu'ils ont produit leurs albums les plus anecdotiques pour moi. Là encore, Jerry a répété souvent que quand ils étaient leurs propres producteurs cela partait toujours en vrille.
J'ai toujours comparé 1977 à une sorte de "renaissance" du Mort, comme l'a été 1987 avec le retour de Jerry en pleine forme sur scène. Mais c'est des années méconnues pour les non Deadheads il me semble et c'est souvent les passages occultés dans les bios.

dans ce livre 77 est quasi pas évoqué alors que c est un très bon cru. Pour pigpen , son aura a été courte je pense en 68 les étincelles avec weir , Jerry et Phil etaient les meneurs , et le groupe se détachait de son blues.

Le dead a toujours gardés ses amis , ca a été le cas pour lui je pense

Alain a écrit:

Peut-être faut-il pratiquer soi-même la musique pour pouvoir en parler vraiment et faire des « descriptions musicales » ? Combien de fois ai-je dû me répéter, quand j'ai tenté de faire une chronique des concerts de la tournée européenne de 1972 ! Toi-même, Cyril, tu as écrit, dans le fil consacré au concert du 8 mai 1977, que tu finissais par manquer de vocabulaire.

Tu t en était très bien sorti Alain ! Apres il ne faut pas faire l inverse ou certaines revues de concerts arrivent a pondre 20 lignes pour une impro